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PCN invité de JAINE

La Ville et l’Académie de Paris recevaient le 29 mai à la grande Halle de la Villette les représentants des écoles et des collèges dans le cadre de la journée académique de l’innovation et du numérique éducatif (Jaine 2019). L’occasion de présenter Paris Classe Numérique aux 150 écoles élémentaires et maternelles invitées à rejoindre à partir de septembre 2019 la communauté des usagers de l’ENT parisien.

PCN s’ouvre à 150 nouvelles écoles 

En ouverture de la rencontre, Antoine Destrés, directeur des services académiques chargé des écoles et des collèges, rappelle que le numérique est un volet important du projet académique pour le premier degré. Former les enseignants au numérique, mobiliser dans les écoles des personnes ressources, ambassadeurs du numérique, s’engager enfin aux côtés de la Ville dans le projet PCN ; voilà les trois axes de la politique académique en la matière. PCN s’inscrit bien dans ce cadre : il offre aux communautés éducatives une plus-value pour la communication avec les familles et une plus-value pour la pédagogie. Antoine Destrés invite les représentants des écoles à répondre à l’invitation qui leur est faite : « Lancez-vous ! Cela vaut le coup ! »

Dominique Frentz, directeur adjoint de la DASCO (direction des affaires scolaires) rappelle de son côté que PCN est une composante de la politique municipale en faveur du logiciel libre. Il se félicite du succès remporté par la solution auprès des enseignants, des élèves et des familles, attesté par le nombre élevé de connexions mensuelles : encore plus de 600 000 pour le mois de mai. La preuve est ainsi donnée que PCN répond à un besoin des communautés scolaires et donne satisfaction à ses usagers : « c’est un encouragement à aller plus loin, c’est pourquoi, en tenant compte des moyens disponibles pour accompagner les équipes, nous proposerons à 150 nouvelles écoles de rejoindre notre projet ».

Emmanuel Gojard, responsable de l’équipe projet de la DASCO, souligne combien il est important que l’éducation au numérique commence à l’école et même dès l’école maternelle. La version de PCN destinée au premier degré est adaptée, notamment en termes d’ergonomie, aux spécificités de ce niveau. L’application vise en priorité les échanges avec les familles : l’ENT est le moyen par lequel les productions des élèves deviennent visibles par les parents, au jour le jour. Autre priorité : le périscolaire sur lequel la Ville continue de beaucoup investir. L’intérêt pour les familles de suivre les activités de leur enfant grâce à PCN vaut tout autant pour le scolaire que pour le périscolaire.

Philippe Taillard, Délégué Académique au Numérique Educatif à Paris présente les modalités de candidatures pour les écoles maternelles et élémentaires : jusqu’au 26 juin via un formulaire en ligne dans lequel vous pourrez indiquer :

  • Les informations générales de votre école,
  • Les équipements informatiques et numériques disponibles
  • Quelques mots pour présenter l’intérêt de votre école à rejoindre le projet Paris Classe Numérique.

La parole aux écoles

Deux écoles polyvalentes sont représentées à la tribune : l’école de la rue de Reims par sa directrice Malika Nessah et l’école Claude Bernard par son directeur Stéphane Calella. Malika à qui nous avions rendu visite il y a quelques mois témoigne de la place qu’occupe PCN dans le quotidien de son école, aussi bien en maternelle qu’en élémentaire.

« Dans notre école, la maternelle est locomotive, grâce aux parents. Pour eux comme pour les enfants, c’est le premier contact avec l’école. Cela fait naitre des inquiétudes auxquelles nous pouvons répondre par une communication quotidienne grâce à PCN. Nous organisons une formation des parents en début d’année et puis, de façon régulière, au cours de l’année, un café des parents, apprécié par les familles éloignées du numérique.

Comme directrice, je me sers surtout des outils de communication et des actualités. En principe, je ne communique avec les familles, avec les enseignants et avec les animateurs du périscolaire que par PCN. Les actualités me servent pour rappeler les dates, les événements. A la rentrée, je publie en actualités la liste des fournitures. J’utilise aussi la frise chronologique comme agenda de la direction de l’école, un rappel des temps forts. »

L’école Claude Bernard, avec ses 280 élèves, peut être considérée comme une « grande » école. PCN y a été adopté en septembre 2018. Deux enseignants référents ont aussitôt été désignés, l’un en maternelle, l’autre en élémentaire.  Le directeur, Stéphane Calella, apprécie l’outil PCN et il n’est pas le seul dans son école…

« Ce qui est important pour moi, c’est que dans PCN, tout peut être réglé dans la console d’administration. On est maitre à bord. J’ai commencé par présenter PCN aux parents en leur expliquant précisément ce qui était possible, comment cela fonctionnait. Après 10 mois d’usage, nous n’avons rencontré aucun problème. Nous aussi, nous avons un café des parents qui nous sert pour aider les parents à activer leurs comptes.

Dans notre école, nous sommes particulièrement soucieux des transitions. En interne d’abord, de la grande section vers le CP. Pour cela, nous avons mis en place des comptes-rendus personnalisés pour les parents. Puis, la liaison CM2 - 6e. Nos élèves sont scolarisés au collège Suzanne Lacore qui est aussi utilisateur de PCN. Nous avons créé des espaces communs sur PCN avec d’autres écoles et d’autres collèges.

Les enseignants de maternelles utilisent le blog comme un « cahier de vie ». Lorsqu’ils rentrent à la maison, les enfants montrent à leurs parents ce qu’ils ont fait à l’école dans la journée. Les animateurs du périscolaire regardent le cahier de textes à l’occasion des études du soir. La gardienne de l’école peut être au courant elle aussi de ce qui se fait dans l’école. Aujourd’hui, nous touchons 80% des familles ! »

La parole aux collèges

Le temps presse et la parole des collèges se doit d’être concise. David Sillé-Champême, professeur de lettres au collège Oeben souhaite mettre l’accent sur les services de PCN qui, selon lui, doivent retenir en priorité l’attention des professeurs de collège : les groupes pour créer des ateliers réservés aux élèves à besoins particuliers ; le blog qui est devenu très simple, créé en un clic, et grâce auquel les élèves peuvent publier un exposé ; la frise chronologique enfin grâce à laquelle le professeur et ses élèves ont construit une histoire littéraire dans laquelle les auteurs peuvent être situés, par une image et un extrait, dans la continuité historique, tout au long de l’année.

David Sillé-Champême

Peggy Colcanap, principale adjointe au collège Georges Rouault, résume en quelques mots sa déjà longue expérience d’utilisatrice de PCN : « pour le chef d’établissement, savoir que tout est regroupé, c’est rassurant ; l’intérêt c’est aussi que je ne suis connectée que lorsque j’ouvre PCN. Je revendique le droit à la déconnexion !

PCN est avant tout un réseau social. Il offre aux élèves un terrain intéressant d’apprentissage des médias et de la vie virtuelle. Ils investissent la devise par exemple qui est un champ libre d’expression et qui les intéresse beaucoup mais dont ils doivent apprendre à se servir. »

Peggy Colcanap

Questions de la salle

Il reste peu de temps pour les questions de la salle mais les services municipaux en charge du projet se rendront disponibles jusqu’à la fin de l’année scolaire pour éclairer les écoles intéressées.

Q : Les élèves de maternelle ont-ils un compte personnel ?

R : Oui, nous avons finalement décidé de leur attribuer un compte. Même s’il n’est utilisé que par leurs parents au début, on observe que les enfants deviennent souvent capables avant la fin de la grande section de saisir leur identifiant et leur mot de passe. Autant qu’ils en aient donc un dès le début.

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Q : Nous sommes intéressés par l’ENT. Nous nous interrogeons sur le LSU (Livret Scolaire Unique) que nous trouvons très fastidieux dans sa forme papier. La version numérique est-elle disponible via PCN ? Les applications académiques comme ONDE sont-elles compatibles ?

R : ONDE et PCN sont parfaitement compatibles. Les données de ONDE basculent automatiquement dans PCN, ce qui permet de créer dans l’ENT, da façon automatique, les comptes de usagers enseignants, parents et élèves. Le lien avec le LSU reste à construire pour le 1er degré. Une telle liaison existe déjà dans le second degré et nous pourrons nous appuyer sur cette première expérience pour étendre la liaison.

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Q : Les animateurs périscolaires sont-ils associés au projet et en particulier aux formations ?

R : La direction de l’école décide des services auxquels elle donne l’accès aux animateurs périscolaires. Dans une école par exemple, ils n’ont accès qu’au cahier de textes. Dans une autre, ils éditent un blog du planning des TAP.

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Q : Est-il sage d’introduire des écrans dans les écoles maternelles alors qu’on dénonce la nocivité des écrans à cet âge ?

R : En maternelle, il est surtout question d’usages par les parents et d’usages très occasionnels par les enfants. Les enseignants se servent du numérique comme un outil de langage. Dans notre école, nous participons au dispositif « semaine sans écran ». Ce qu’il faut comprendre c’est que nous montrons sur écran ce que nous avons fait à l’école, sans écran le plus souvent.

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Q : Notre directeur n’a pas encore été nommé. Pouvons-nous candidater ?

R : Oui, il vous suffit de désigner un porteur du projet, un ou plusieurs référents.

 

 

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